Plusieurs arguments ont déjà été avancés pour défendre cet amendement. J'ajouterai que l'on constate, en termes de préjudice occasionné par un événement climatique, des différences relativement importantes en fonction du bassin, du versant ou du massif. Ainsi, dans le Haut-Jura, l'impact d'une période de sécheresse sur les prairies est très variable selon l'exposition des terrains concernés, ce qui nécessite d'établir une sectorisation précise pour évaluer les pertes – de la même manière, le canton de Nozeroy est touché tous les deux ou trois ans par des attaques de mulots qui dévastent les prairies. Dans tous ces secteurs, il faut porter une attention particulière à l'évaluation des pertes subies.