Il reprend une idée traduite dans plusieurs de nos amendements et demande un rapport sur la création d'un fonds professionnel mutuel et solidaire au niveau national, encadré par les pouvoirs publics – État et Union européenne – qui participeraient à son financement.
Ce fonds ferait intervenir une diversité de contributeurs au nom de la sécurité alimentaire et de la solidarité tout au long de la chaîne, en assurant une mutualisation totale des risques entre les exploitants agricoles. Il serait géré par l'ensemble des contributeurs, avec une majorité donnée aux représentants des agriculteurs, les acteurs publics étant présents à toutes les étapes.
Ce fonds garantirait une couverture universelle de toutes les fermes, c'est-à-dire une couverture de base de toutes les cultures, y compris lorsqu'elles sont diversifiées, face à des risques climatiques. Il serait abondé grâce à une solidarité au sein des filières – interprofessions, fournisseurs d'agroéquipements et d'intrants, transformateurs et grande distribution –, puisque la production agricole bénéficie à toute la chaîne.