Ces petites phrases culpabilisantes disent le déni de la maladie et ajoutent à la douleur de l'endométriose celle du mépris et de la condescendance.
Si, je le répète, l'intensité des souffrances varie énormément d'une patiente à l'autre, allant de douleurs pendant deux jours par mois à l'invalidité totale, il est acquis que cette maladie est invalidante pour 80 % des femmes touchées et à l'origine de problèmes de fertilité pour 40 % d'entre elles. Ces chiffres donnent à voir l'urgence d'un accompagnement institutionnel important et protecteur pour toutes celles qui vivent ce calvaire.
Il aura fallu attendre 2020 pour que la maladie soit intégrée au programme des études de médecine. Mes chers collègues, n'attendons pas davantage pour qu'elle le soit à la liste des affections de longue durée (ALD), la liste « ALD 30 » : c'est ce que nous demandons avec cette proposition de résolution.