Et 36 % des patientes déclarent se rendre au travail malgré des symptômes qu'elles estiment incapacitants.
En 2018, ce sont seulement 4 500 femmes atteintes d'endométriose – sur des millions, vous m'avez comprise – qui sont parvenues à faire reconnaître leurs droits à l'ALD, et ce, selon des critères assez opaques et avec de grandes disparités suivant les territoires et la sensibilité du médecin traitant. Mais que deviennent toutes les autres patientes ? Celles qui vont jusqu'à s'évanouir sous l'effet des douleurs liées à la maladie. Celles qui sont prises à la gorge par le coût financier de leurs soins, lequel, je l'ai dit, peut être considérable. Celles qui, faute de pouvoir prendre des arrêts maladie, sont obligées de ravaler leurs souffrances et de porter un masque de sourire jusqu'à la fin de leur journée de travail.
Je refuse catégoriquement de me ranger derrière l'idée que la vraie et seule question est celle de la recherche, même si, comme je l'ai dit, elle est importante. L'endométriose doit être combattue sur tous les fronts et cela suppose que nous agissions fermement sur ce dont nous avons la maîtrise. Aujourd'hui, en ce jeudi 13 janvier 2022, nous pouvons créer un plancher de droits pour les femmes victimes de cette maladie,…