Nous avons interrogé des patientes, des spécialistes et la Haute Autorité de santé. Ils nous disent, au fond, qu'il y a autant de formes d'endométriose que de malades qui en souffrent. Certaines patientes peuvent présenter à certains moments des douleurs de règles qui justifient une prise en charge particulière, d'autres seront atteintes d'une maladie beaucoup plus invalidante qui emporte des conséquences dans leur quotidien. Faut-il que 10 % des femmes soient d'office classées en prise en charge de type ALD 30 ? C'est la question qui est posée. Je vois les députés de la France insoumise me guetter au tournant ; je suis désolé de le dire, mais j'estime que je n'ai pas la réponse en la matière. J'ai saisi la Haute Autorité de santé, qui s'est prononcée plutôt contre le mécanisme d'ALD 30 en disant qu'il fallait renforcer l'accès à l'ALD 31. Comme vous le savez, le Président de la République m'a demandé de piloter un comité interministériel visant à aborder l'ensemble de ces questions…