Et je vois bien que vous souriez !
En outre, si elle était assise sur les produits de première nécessité, elle ne serait pas non plus compatible avec les traités européens. Donc, je note que vous me donnez raison : une bonne politique décidée par le peuple français ne pourrait s'appliquer que si on passait outre les traités européens. Mais ici, je vous propose non pas de quitter l'Europe, car vous vous évanouiriez, mais de recourir simplement à l'opt-out qui nous permettrait au moins d'appliquer ce que nous décidons. Les Allemands ne s'embêtent pas. Ils vont devant la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, dont les juges apportent toujours la même réponse : le Bundestag a raison ; les autres, allez vous faire voir ! Et ils procèdent ainsi quasiment tous les deux ans, quand des mesures les contrarient. Faisons-en autant !
Je ne pensais pas que notre proposition soulèverait des discussions aussi amples.