La cherté de la vie n'est pas un simple problème de coût à l'achat, c'est un vrai problème de société, derrière lequel se cachent la misère morale et le désespoir. Combien de familles, le plus souvent les mères, comptent les pièces chaque jour ? Combien de parents cherchent toutes les astuces pour ne pas montrer leurs souffrances à leurs enfants ou se privent de repas pour pouvoir donner le peu qu'ils ont à leurs petits ? Ne pas voir cela, c'est vivre sur une autre planète, c'est refuser de regarder, c'est être dans le déni pour se donner bonne conscience.
Madame la ministre déléguée, dire que ce texte pose la bonne question, mais apporte la mauvaise réponse, alors que votre gouvernement n'a rien fait pour remédier à cette situation, est inadmissible. Non, je ne crois pas à une société de nantis égoïstes et malhonnêtes. L'élu qui se présente à la population, qui sollicite la sanction du suffrage universel, passe obligatoirement un contrat moral : il doit se mettre au service de l'intérêt général, protéger les plus pauvres et agir pour les défendre contre les abus. Ne pas le faire, c'est faire preuve de malhonnêteté vis-à-vis de ceux dont on a sollicité le vote.
Cet article 1
Un constat s'impose : la pauvreté continue à se développer en France, particulièrement dans les outre-mer, ce qui démontre que les quelques mesurettes purement électoralistes de Macron n'ont pas eu d'effets, qu'il s'agisse des dispositifs d'aides occasionnelles ou des dispositions concernant le coût de la vie.
Face à cet échec du Président, il vous faut faire un geste, dans l'attente d'une nouvelle gouvernance : votez cet article !