Monsieur le rapporteur, cher collègue Coquerel, malgré tout le respect que je vous porte, je ne puis vous laisser citer mes collègues de la majorité et dire qu'ils seraient les seuls à être favorables à la légalisation du cannabis parce qu'ils font partie de la mission d'information parlementaire. J'en fais moi-même partie et je ne suis pas opposé à la légalisation. Leur signature, vous le savez bien, apporte un soutien au sujet que vous défendez et non au texte lui-même.
Ce que je reproche à la proposition de loi, c'est qu'elle n'est pas aboutie – on le voit bien à la lecture de l'article 1er . Elle a au moins le mérite, je le reconnais, de mettre le sujet sur la table – en tout cas, sur nos bancs. Comme Mme de Vaucouleurs, j'espère qu'il fera partie de ceux qui seront débattus lors de la campagne de l'élection présidentielle et, pourquoi pas, des élections législatives.