Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du vendredi 14 janvier 2022 à 15h00
Outils de gestion de la crise sanitaire — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

J'ai déposé un amendement qui n'a pas pu être retenu, en raison de la règle de l'entonnoir, ce dont je conviens parfaitement. Il visait cependant à faire qu'une partie de nos concitoyens puisse aller vers la vaccination. Monsieur le secrétaire d'État, nous savons pertinemment qu'une partie de nos concitoyens des Antilles – je ne leur fais en aucun cas offense, puisque cet amendement était notamment cosigné par Jean-Philippe Nilor – se méfient terriblement de ce qui vient du continent et de Paris, ce que l'on peut comprendre.

Ils ont en effet été victimes de la chlordécone, alors que nous leur avions expliqué qu'elle ne posait pas de problème, qu'elle permettrait d'enrichir leurs terres et leurs familles. Aujourd'hui, ils en subissent bien trop largement les conséquences sur leur propre corps. Je sais que le Gouvernement s'est engagé à apporter une réponse à ce problème, bien antérieur à la période actuelle. Ils se méfient donc désormais des vaccins qui sont suspectés de provenir d'une forme de complot des mêmes firmes qui avaient produit la chlordécone.

Mon amendement, notamment cosigné par le président Chassaigne, proposait que l'on puisse autoriser les autorités de ces collectivités territoriales d'outre-mer à déroger à la liste des vaccins que la France a acceptés, en leur permettant, par exemple, de bénéficier du vaccin cubain, auquel ils font bien plus confiance qu'à celui provenant des États-Unis. J'interpelle le Gouvernement sur ce point : est-il possible, dans l'objectif de protéger nos populations, d'ouvrir la liste à d'autres types de vaccins que les vaccins officiels ?

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