Je voudrais cependant vous saisir de difficultés observées sur le terrain. À la fin de l'année dernière et au début de celle-ci, nous avons été dans l'obligation d'augmenter le nombre de vaccinations et j'ai moi-même collaboré à un centre de vaccination. Or votre politique de communication et d'information est médiocre, voire mauvaise – et il faudra, monsieur le secrétaire d'État, transmettre cette observation à M. Véran. En effet, il y avait le choix entre les vaccins Pfizer et Moderna, mais de nombreuses personnes, venues en disant qu'elles voulaient le Pfizer alors que nous ne disposions que du Moderna, ont fait demi-tour sans se faire vacciner, car nos infirmiers, nos infirmières et nos médecins retraités ne pouvaient pas leur expliquer avec des arguments suffisants que les deux vaccins sont comparables. C'était à vous de le faire, et vous ne l'avez pas fait.