Intervention de Nicolas Dupont-Aignan

Séance en hémicycle du vendredi 14 janvier 2022 à 15h00
Outils de gestion de la crise sanitaire — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Dans une vraie démocratie, il y a un vote, et si nous demandons une clause de revoyure, c'est pour que l'Assemblée soit souveraine. Je trouve surréaliste d'entendre un honorable parlementaire s'exprimer ainsi : comment accepter que, dans notre République, on ne puisse pas voter sur une situation ? Le rapporteur justifie sa position par le fait que la situation évolue très vite, mais c'est précisément pour cette raison que les parlementaires, qui sont des gens sérieux, capables de débattre et de décider, doivent voter devant le peuple français, et je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas le faire le 28 février.

La situation évolue d'ailleurs tellement vite que le professeur Caumes, membre du Conseil scientifique, a affirmé que le passe vaccinal n'avait aucun intérêt dans le contexte actuel. N'est-il pas curieux que la France, le Gouvernement, le ministre Véran aient raison contre tous les ministres de la santé d'Europe, notamment de l'Espagne, qui ont tous décidé de changer de politique face à omicron en raison des spécificités de ce variant ? Contrairement à ce que vient de dire M. Becht, s'il y a moins d'hospitalisations, c'est lié non pas au vaccin, mais à omicron – et d'une certaine façon, c'est une bonne chose.

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