Intervention de Ugo Bernalicis

Séance en hémicycle du vendredi 14 janvier 2022 à 15h00
Outils de gestion de la crise sanitaire — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Je vous jure, monsieur le président, que je ne reprendrai pas la parole si j'ai une réponse de M. Attal à cette question toute simple : pourquoi a-t-il changé d'avis depuis la vidéo qu'il a faite avec les influenceurs, où il se montre assez péremptoire : pour que la vaccination devienne obligatoire, explique-t-il, il faudrait qu'elle protège de la contamination, sinon ça n'a pas de sens. Qu'est-ce qui a changé depuis ?

Il est raisonnable de dire que le vaccin protège des formes graves, mais il ne faut pas aller plus loin. Par ailleurs, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier : il ne sert à rien de rendre le vaccin obligatoire – il faut convaincre plutôt que contraindre –, mais il y a beaucoup d'autres mesures à prendre pour lutter contre la contamination, qu'il faut essayer de limiter autrement que par les confinements et les couvre-feux. Les solutions existent : les capteurs de CO2, les purificateurs d'air, les masques FFP2, des tests réguliers et récurrents. Ceux qui n'ont pas les moyens de s'isoler, parce qu'ils n'ont qu'un petit appartement, devraient se voir proposer une chambre d'hôtel gratuite, financée par l'État, pendant la période où ils sont contagieux. Une grande nation comme la France n'est pas obligée, face à la reprise de l'épidémie, de faire des libertés individuelles la variable d'ajustement.

J'imagine que ce ne sera pas votre réponse, monsieur le secrétaire d'État ; mais je vous ai vu lever la main et je vous écouterai avec attention.

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