Il vise à revenir au passe sanitaire pour les mineurs, au lieu de leur imposer un passe vaccinal. Nous avions largement discuté de cette question en première lecture : il me semble qu'il y va de leur vie sociale, culturelle et sportive, particulièrement importante pendant l'adolescence.
Parmi les problèmes liés au statut vaccinal, la question des mineurs traverse tous les camps politiques. Le malaise qu'elle suscite auprès d'une grande partie de la population est perceptible. Il suffit d'interroger les parents pour savoir qu'ils se posent beaucoup de questions sur la vaccination de leurs enfants. Et si chaque adulte peut prendre ses responsabilités, en décidant de se faire vacciner ou non, vous savez que ce n'est pas le cas des enfants.
Mon amendement vise donc à revenir à la présentation d'un passe sanitaire pour les mineurs jusqu'à l'âge de 18 ans, comme le Sénat le souhaitait. Certes, les adolescents de 16 à 18 ans ont la liberté de se faire vacciner. C'était votre argument en première lecture, monsieur le rapporteur, et je vous vois hocher la tête ; mais, comme moi, vous savez que transgresser un avis négatif de ses parents à cet âge n'est pas simple, ni d'ailleurs souhaitable.