Intervention de Gabriel Attal

Séance en hémicycle du vendredi 14 janvier 2022 à 15h00
Outils de gestion de la crise sanitaire — Article 1er

Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement :

En première lecture, à l'issue d'un vrai débat dans l'hémicycle, un consensus s'est dessiné, qui a permis d'exclure certaines activités du passe vaccinal – notamment les activités extrascolaires, en particulier sportives. En commission, hier soir, votre assemblée est allée encore plus loin, en adoptant une disposition de clarification : désormais, le passe sanitaire vaudra jusqu'à 16 ans ; il sera ensuite remplacé par le passe vaccinal. Le Gouvernement soutient cet équilibre, renforcé hier soir en commission, car nous avons entendu vos questions concernant certaines pratiques et que nous défendons le recours au passe sanitaire et au passe vaccinal, y compris pour des jeunes.

Les 0-17 ans représentent entre 3 et 5 % des patients dans les services hospitaliers ; je ne dis pas que c'est colossal, mais ce n'est pas rien. Des jeunes peuvent donc développer des formes sévères de la maladie.

Par ailleurs, la vaccination des jeunes présente un intérêt pour la réduction de la circulation du virus. Encore une fois, je ne dis pas que, quand on est vacciné, on ne peut être contaminé ou contaminant, mais il a été constaté que cela permettait une réduction de la circulation du virus.

Les autorités de santé ont donc considéré que le rapport entre bénéfice et risque de la vaccination pour les jeunes était largement positif, pour des raisons tant individuelles que collectives. Madame Rubin, vraiment, l'évaluation du rapport entre bénéfice et risque n'est pas politique ; ce n'est pas nous qui en décidons, mais les autorités de santé indépendantes qui rendent des avis médicaux. En l'occurrence, ceux-ci sont très clairs, y compris concernant les enfants. Il importe de le rappeler pour ôter les doutes de l'esprit de nos concitoyens.

Avis défavorable.

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