M. Nilor demande où est le risque d'inconstitutionnalité. Dans le cas d'une vente ou d'un partage à la majorité des 51 %, les minoritaires bénéficient de la protection du juge et peuvent déposer un recours, tandis qu'aux termes de l'amendement, ils perdront cette possibilité. Il y a donc un vrai risque d'instabilité constitutionnelle et le texte peut dès lors faire l'objet d'une question prioritaire de constitutionnalité. Je pense qu'il ne faut pas prendre ce risque, même si je comprends le raisonnement de notre collègue.