Et pourtant, la réalité est là. Pour 8 millions de Françaises et de Français, la situation n'est plus supportable : pas de médecin traitant, voire pas de médecin tout court ; des mois et des mois pour prendre rendez-vous chez un spécialiste ; des départements entiers dépourvus de certains praticiens, comme les gynécologues ou les pédiatres ; et en bout de chaîne, des urgences qui craquent sous la pression de patients qui n'ont plus d'autre choix pour se soigner.
Dans un pays où le droit à la santé a valeur constitutionnelle, l'urgence grandit, parce que les solutions mises en œuvre jusqu'à présent n'ont pas produit les résultats attendus.
C'est un terrible échec – et, j'en ai bien conscience, un échec collectif.