Enfin, je consacrerai quelques instants à la question des études médicales, qui doit constituer le troisième pilier de notre action. Chacun a noté qu'un des principaux critères d'installation des professionnels reste leur attachement à un territoire : en général, on souhaite travailler là où l'on vit, là où l'on est né et où l'on a grandi. Nous savons par ailleurs que beaucoup de jeunes, notamment dans les zones rurales et les milieux populaires, s'interdisent d'embrasser une carrière médicale, parce que les études sont longues et coûteuses et qu'ils craignent que leur famille ne puisse pas les accompagner dans la durée. Je proposerai, par le biais d'un amendement, de créer, dès le lycée, les conditions d'un meilleur accès aux études médicales, en octroyant à certains élèves une bourse annuelle en contrepartie de laquelle le jeune diplômé s'engagerait à s'installer dans son département ou sa région d'origine, ou dans une autre zone sous-dotée.
À ceux que cette proposition de loi dérange, je réponds : à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.