Encore une fois, on attend. Offrir des conditions d'enseignement dignes à nos enfants et à leurs enseignants ? Là aussi, on attend.
Non, on ne gouverne pas au doigt mouillé. Il faut, en premier lieu, anticiper et, si c'est trop tard, agir. Les Français vous demandent donc d'agir maintenant – pas dans cinq ans, pas dans dix ans. Ils ont besoin de médecins généralistes en quantité suffisante maintenant ; ils ont besoin de spécialistes maintenant.
Parfois, le rôle de l'État est de contraindre pour le bien commun, celui de toutes les citoyennes et de tous les citoyens. C'est le cas ici car, comme je vous le répète, il y a urgence. Nos compatriotes des territoires ruraux nous regardent. Montrons-nous à la hauteur en votant cette proposition de loi d'urgence pour lutter contre la désertification médicale.