On en a un exemple typique dans l'éducation nationale avec les enseignements de langue et de culture d'origine (ELCO), que le Président de la République a désignés comme un « vecteur important du séparatisme ».
Ces ELCO sont maintenant remplacés par les enseignements internationaux de langues étrangères (EILE). Certes, ils sont inspectés par l'éducation nationale mais les problèmes n'ont jamais été réglés. Les enseignants sont toujours désignés par leurs pays d'origine et affectés dans nos écoles sans concertation avec les élus locaux. Cette ingérence des ambassades étrangères, notamment de l'Algérie et de la Turquie, est encore plus dangereuse lorsqu'elle touche des écoles au cœur de quartiers en proie au communautarisme.
La communauté éducative est unanime pour reconnaître le recul de la maîtrise de la langue française. Il est indispensable que l'apprentissage de la lecture et de l'expression écrite et orale soit l'objectif principal de l'école.
Deux questions. Est-il normal qu'une directive européenne de 1977 nous impose encore de prévoir l'apprentissage d'une langue étrangère à des enfants de CE1, dans de pareilles conditions ? Est-il normal que ce soient encore des pays étrangers qui désignent les professeurs responsables de ces enseignements ?