Ma question s'adresse au ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports. Je souhaite y associer ma collègue Marguerite Deprez-Audebert, qui a beaucoup travaillé sur ce sujet depuis cinq ans.
Cette année, nous célébrons non seulement l'année européenne de la jeunesse, mais aussi le trente-cinquième anniversaire du programme Erasmus. Ce projet phare de l'Union est une formidable réussite européenne. Depuis son lancement en 1987, 12 millions de participants ont bénéficié d'une mobilité pour acquérir de nouvelles compétences, apprendre des langues et voyager.
C'est une avancée majeure qui renforce l'identité européenne, le multilinguisme et les échanges interculturels. Erasmus est une véritable fabrique du sentiment d'appartenance à l'Europe, notion qui occupe une place centrale parmi les priorités de la présidence française du Conseil de l'Union européenne.
Cette présidence ainsi que le trente-cinquième anniversaire d'Erasmus doivent nous encourager à aller plus loin. Jeudi dernier, vous avez présenté votre ambition d'un « Erasmus pour tous », qui se veut plus inclusif.
À ce titre, quelles initiatives allez-vous prendre au niveau du Conseil pour rendre plus inclusif ce programme, en particulier en ce qui concerne les inégalités socio-économiques ? Cette ambition doit se construire aussi dans nos territoires : il faut que, au-delà des universités et des grandes villes, tous les jeunes – élèves du secondaire, apprentis en formation professionnelle, jeunes des zones rurales – connaissent ce programme.
Par ailleurs, comment comptez-vous améliorer la coopération avec les académies pour multiplier les manifestations autour d'Erasmus dans l'ensemble des écoles du territoire ?