Intervention de Maxime Minot

Séance en hémicycle du mardi 25 janvier 2022 à 15h00
Interdiction des pratiques visant à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Permettez-moi d'avoir une pensée pour tous les jeunes et moins jeunes qui ont eu à subir ce genre de pratiques – Pierre, Stéphanie, Ahmed ou Enzo, ce jeune adolescent de 17 ans, transgenre, qui aurait été enlevé pour subir une thérapie de conversion, heureusement retrouvé sain et sauf grâce à la mobilisation des associations. Bien évidemment, il ne s'agit pas d'un texte contre les religions ; il s'agit de défendre le droit pour chacun d'être lui-même.

La définition juridique des thérapies de conversion et la création d'une infraction autonome avec des circonstances aggravantes vont dans le bon sens pour mener cette lutte indispensable ; elles ont d'ailleurs été adoptées à l'unanimité lors de l'examen en première lecture.

Les débats au Sénat ont conduit à adopter deux modifications principales : le renforcement des circonstances aggravantes, notamment pour les professionnels de santé, et le retrait de l'autorité parentale, lorsque l'infraction est commise par un parent sur son enfant.

La commission mixte paritaire a adopté un texte équilibré et de consensus, en maintenant les modifications ainsi apportées. Certains mauvais esprits voudraient faire croire que nous, membres du groupe Les Républicains, serions rétrogrades dans ce domaine : ce n'est pas le cas ! La différence, c'est qu'au sein de notre groupe, toutes les tendances ont le droit de s'exprimer…

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