Monsieur le secrétaire d'État, vous avez dit que ce projet de loi donnait de la visibilité aux questions liées à la protection de l'enfance. Je remercie les associations d'anciens enfants ayant suivi des parcours d'aide sociale à l'enfance de continuer de mettre ces sujets en lumière et de les porter dans le débat public. Ces associations expriment toujours de très fortes attentes et, devant ce projet de loi, leur déception est extrêmement forte.
Elles avaient déjà été déçues par la proposition de loi visant à renforcer l'accompagnement des jeunes majeurs vulnérables vers l'autonomie. Elles y voyaient l'occasion d'entériner dans la loi des droits réels pour les enfants et pour celles et ceux qui sont passés par l'ASE. Pourtant, la généralisation des contrats jeunes majeurs a encore été refusée. Cette mesure fait pourtant l'unanimité chez les professionnels de la protection de l'enfance…