Au moment le plus aigu de la crise, il a fallu préserver ces compétences, civiles et militaires – cela me donne d'ailleurs l'occasion de répondre en partie à l'interpellation de Mme Rabault. Le volet recherche du plan de relance, destiné au CORAC, n'a pas seulement amorti les effets de la crise : il nous a aussi permis de nous projeter dans un avenir de court et de moyen terme. Ensuite, il a fallu se doter d'un plan de relance et de décarbonation crédible et, en cascade, créer les nouvelles compétences. Celles-ci constituent un défi pour l'ensemble du secteur des transports, étant donné les enjeux liés à l'électrification du secteur automobile, à la décarbonation du secteur aérien ou encore à la transition écologique du transport terrestre et maritime.
Je sais que le tissu des écoles aéronautiques françaises d'excellence est pleinement mobilisé pour construire au plus vite les nouveaux parcours de formation préparant aux métiers de demain. En effet, ce n'est pas seulement une course technologique, mais aussi une course aux capacités d'investissement et une guerre des talents. Soyez-en sûr : l'université et la recherche françaises agissent énergiquement pour jouer un rôle dans cette grande aventure collective qu'est la décarbonation du transport aérien.