Enfin, il y a le grand sujet des carburants synthétiques. Dans ce domaine, la France a un avantage compétitif majeur, celui de disposer potentiellement d'une grande quantité d'hydrogène décarboné du fait de sa filière nucléaire.
Le problème du prix est contré par une double stratégie : le soutien à l'investissement – nous y consacrons, dès maintenant, 200 millions d'euros, et cet effort sera poursuivi – et la création d'un espace de non-distorsion de concurrence à l'échelle européenne.
Je ne peux pas vous laisser dire que la France serait en retard ; au contraire, elle est à l'avant-garde et à l'attaque dans ce domaine, lucide quant à la nécessité de construire une filière durable de carburants alternatifs au kérosène.