Finalement, on constate donc un retard indéniable par rapport aux rénovations attendues : encore une promesse non tenue !
Alors que 37,6 milliards d'euros sont dédiés à la politique du logement, le mal-logement ne fait que progresser, du fait d'une politique qui n'est pas adaptée. Le mal-logement, c'est la taille du logement souvent inadaptée à la famille, c'est la précarité énergétique, c'est un habitat trop concentré créant des problèmes de cadre de vie, c'est l'impossibilité de répondre aux demandes d'espaces extérieurs privatifs.
Il faut dire que l'on connaît désormais votre avis sur la maison individuelle, madame la ministre déléguée, elle qui est pourtant plébiscitée par les Français. Vous avez tout de même tenu une promesse – malvenue –, celle de concentrer les aides sur les hypermétropoles. En procédant ainsi, vous avez pénalisé 95 % du territoire. Votre politique du logement vient en écho de la politique défaillante de l'aménagement du territoire.
Espérons désormais l'alternance au printemps, pour que le logement soit mieux considéré, la propriété mieux respectée et l'accession à la propriété mieux valorisée. Après l'échec de ce quinquennat en matière de logement, le défi du « bien habiter » reste à relever.