Je remercie à mon tour, comme l'ont fait mes collègues, le groupe GDR pour avoir été à l'initiative de cette discussion. Je suis très heureux que le rapport que nous avons rédigé, mon collègue François Cornut-Gentille et moi-même, ait fait autant de bruit et suscité autant d'intérêt – intérêt ressenti par tous parce qu'il s'agit du premier rapport de ce type. Il a aussi créé beaucoup d'attentes et beaucoup d'espoirs ; ceux-ci sont à la mesure de l'impatience qu'éprouvent nos concitoyens s'agissant des mesures qui doivent être prises, dont ils espèrent qu'elles seront d'emblée applicables et immédiatement suivies d'effets.
Je pense cependant qu'il faut donner du temps au temps et je tenais aussi à vous dire combien vos différentes interventions, à la fois éclairantes et engagées, m'ont intéressé. Je vous remercie donc pour ces mots et j'espère qu'ils nous permettront de poursuivre notre travail sur ces sujets.
Nous vous avons demandé comment il serait possible de faire advenir plus rapidement une solution globale et harmonieuse, qui puisse vous satisfaire et satisfaire en même temps nos concitoyens dans les territoires. Notre rapport constitue un apport politique sur la question, mais on constate que vous éprouvez vous-mêmes des difficultés à nous proposer des solutions précises. C'est donc ensemble que nous devons construire les solutions adéquates.
Madame Munoz, vous avez dit tout à l'heure que les services de l'État et les autres services chargés de la réponse politique, à savoir les collectivités – communes, départements et régions –, ne travaillent peut-être pas assez tous ensemble, et que c'est peut-être aussi cela qui explique les retards existants s'agissant du traitement de certains problèmes. Ma question est simple : vous qui venez du terrain, pouvez-vous nous dire comment ce travail pourrait être amélioré, que ce soit en matière de justice, de santé, d'éducation ou de police, pour que nous puissions avancer sur ces sujets qui vous tiennent à cœur et leur apporter des réponses concrètes ?