Ces tragédies nous rappellent une triste réalité : les conditions de travail de la police sont de plus en plus difficiles, voire insupportables. Les effectifs sont insuffisants, et les policiers sont pris pour cibles dans de nombreuses cités, mais aussi stigmatisés par certains hommes politiques. Il est inadmissible que certains élus de la République tiennent des propos haineux envers nos forces de l'ordre.
Notre police mérite toute notre considération : elle est la garantie de notre sécurité et de l'intégrité du territoire dans un contexte de tensions croissantes et d'explosion de la délinquance. Elle garantit la présence de la République dans des territoires où la sécurité est mise à mal.
Le Gouvernement doit prendre le sujet à bras-le-corps et entendre cette détresse humaine. Nos forces de l'ordre ont besoin d'un soutien rapide et efficace. La cellule de soutien psychologique disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre depuis 2019 n'est pas suffisante.
La réponse pénale n'est pas non plus à la hauteur du travail de terrain de nos forces de l'ordre. Le voyou qui touche à un uniforme doit dormir le soir même en prison. Cela fait cinq ans que nous vous demandons de remettre de l'ordre dans la rue.
Nous ne pouvons pas accepter que certains serviteurs de la République préfèrent la mort à la vie.
Monsieur le Premier ministre, ma question sera simple : allez-vous enfin agir pour restaurer l'autorité ?