Madame la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, en septembre 2019, vous présentiez un agenda rural visant à améliorer la vie quotidienne des Français dans les territoires ruraux, où résident près d'un tiers d'entre eux. Cet agenda s'est traduit par une série de mesures destinées à faciliter l'accès aux services publics et aux soins, à redynamiser les petites villes et les commerces, à assurer l'accès au numérique et à améliorer les mobilités. Certaines mesures ont déjà été déployées – notre collègue Rey y a fait allusion tout à l'heure en évoquant les maisons France Services –, avec des effets concrets pour les habitants des zones concernées s'agissant par exemple de la couverture numérique ou de la rénovation de certaines lignes ferroviaires. D'autres mesures sont en cours de réalisation.
En juin 2021, la Commission européenne s'est prononcée en faveur d'une vision à long terme, pour des zones rurales plus fortes, connectées, résilientes et prospères à l'horizon 2040. Je rappelle que 137 millions d'Européens vivent dans des zones rurales, dont l'attractivité a par ailleurs été renforcée par la crise sanitaire. La présidence française du Conseil de l'Union européenne offre l'occasion de promouvoir un agenda rural européen, avec un plan d'action à suivre dans chacun des États membres.
Madame la ministre, le Gouvernement a-t-il la volonté d'inscrire l'adoption d'un agenda rural européen dans les objectifs de la présidence française et d'encourager les États membres à le retranscrire dans leurs pays en prenant des mesures en faveur d'un meilleur équilibre entre les territoires ?