Fin décembre, j'ai eu le plaisir de dévoiler à nos conseillers de coopération et d'action culturelle notre nouvelle feuille de route de l'influence, en présence de certains d'entre vous, notamment M. Herbillon, mais d'autres aussi. C'était un moment décisif de la vie de notre réseau. Je m'en félicite et je me réjouis qu'à l'initiative du groupe Agir ensemble, nous puissions poursuivre ce travail de réflexion dans cet hémicycle.
Je ne vais pas répondre à celles de vos interrogations qui, comme celles exprimées par Alain David il y a un instant, portent sur des sujets d'actualité, d'abord parce que j'ai déjà longuement évoqué ceux-ci lors des questions d'actualité tout à l'heure et dans d'autres réunions, même si j'ai bien noté vos préoccupations, que je partage pour certaines d'entre elles. Je vais me concentrer sur les enjeux de la feuille de route de l'influence, considérant ce débat comme une première étape et un premier aboutissement.
Je remercie tous ceux qui ont lu – parfois avec minutie, comme M. Lecoq, qui a fait référence à des pages précises – et tous ceux qui veulent bien contribuer à renforcer notre feuille de route ; car ce dont nous parlons aujourd'hui en parlant de l'avenir de notre diplomatie culturelle et d'influence, c'est bien de l'avenir de notre diplomatie elle-même. Elle en est en effet un pilier essentiel, tout autant que notre diplomatie du développement solidaire, dont nous avons débattu ici il y a un an, lors de l'examen du projet de loi, et qui contribue aussi à notre influence. Je trouve qu'on ne le dit pas assez.