Personne, parce que tous les pays de la zone se sont mobilisés contre deux choses, à commencer par l'absence de processus démocratique.
Il faudrait tout de même dire publiquement – j'espère que l'ensemble des parlementaires sera d'accord pour le faire – qu'une junte ne saurait, après deux coups d'État, déclarer vouloir rester sept ans au pouvoir sans consultation démocratique : cette junte s'isole, ce n'est pas la France qui perd de l'influence. Ce coup d'État est inacceptable et illégitime. C'est parce que j'ai dit que ce coup d'État était illégitime que la junte a estimé devoir renvoyer notre ambassadeur.
Par ailleurs, l'Union africaine a repris l'ensemble de ces éléments auprès de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), afin de prendre des mesures de blocus. Ils sont donc seuls, et j'espère qu'ils n'auront pas de soutiens en France. L'influence française signifie que l'on aide les pays qui combattent l'évolution actuelle du Mali.