Nous sommes réunis pour débattre des suites à donner aux propositions de la commission d'enquête parlementaire, dont la création a été demandée par mon groupe Les Républicains, sur les dysfonctionnements et manquements de la politique pénitentiaire française, que j'ai présidée. Pendant plusieurs mois, cette commission a auditionné plus de 130 personnes, dont vous-même, monsieur le ministre de la justice – ce dont je vous remercie – et effectué plusieurs déplacements sur le terrain pour accoucher d'un rapport fort documenté et agrémenté d'une cinquantaine de pistes de réflexion. Je tiens d'emblée à remercier la rapporteure de cette commission, Caroline Abadie, avec qui j'ai pu travailler en très bonne intelligence ; ce fut un plaisir. Je remercie également tous les membres de la commission d'enquête ainsi que l'équipe administrative.
L'appellation même de cette commission d'enquête a parfois provoqué de l'incompréhension chez certains acteurs du monde pénitentiaire.