…des établissements comptant au maximum 180 places réservés aux personnes condamnées à une peine inférieure à un an ou à de longues peines mais approchant du terme de leur détention. Ces SAS sont censées favoriser leur autonomisation et proposer des formations adaptées au marché de l'emploi local et des aides au logement. En 2023 devraient ouvrir celles d'Osny, de Meaux, de Caen et d'Orléans.
Malgré ces difficultés, il faut souligner que le budget dédié à l'entretien des prisons existantes, plus ou moins vieillissantes, a été renforcé après avoir été sacrifié lors des deux précédents quinquennats. L'enveloppe annuelle consacrée à la maintenance et à la modernisation des établissements s'élève désormais à 130 millions d'euros, contre 60 millions auparavant.
Pour conclure, je précise que je rejoins les propositions de la rapporteure s'agissant de toute une série de mesures contribuant à limiter le taux d'incarcération et à améliorer les conditions de détention. Je pense en particulier au développement des alternatives aux peines de prison et à la programmation d'examens médicaux. Il faut en effet briser un tabou : certaines personnes n'ont pas leur place en prison, compte tenu de leur état de santé psychique et mental.
Je profiterai des questions pour interroger M. le ministre sur deux points qui me tiennent à cœur : la revalorisation de la profession de surveillant pénitentiaire et l'effectivité du droit de vote dans nos prisons.
Monsieur le président de la commission d'enquête, madame la rapporteure, je tiens une nouvelle fois à saluer vos travaux, qui aboutiront, je l'espère, à des mesures effectives.