Vous évoquez de nombreux sujets, à commencer par la place des régions. Elles constituent évidemment des partenaires essentiels dès lors qu'on traite de développement économique, de formation et d'emploi. Nous continuons à travailler main dans la main avec elles : vous savez que, dans le cadre du plan d'investissement dans les compétences, notamment, nous avons signé, avec la quasi-totalité des régions, des pactes régionaux d'investissement dans les compétences (PRIC), dans lesquels nous nous sommes assurés que les régions maintiennent leur effort de formation des demandeurs d'emploi – l'État double quasiment cet effort.
Nous échangeons régulièrement avec les régions pour réorienter leur action en la matière. Nous avions eu l'occasion de le faire au moment de mettre en œuvre le plan de relance : nous avions alors obtenu un avenant aux PRIC, à la fois pour éventuellement réorienter des formations vers les secteurs en développement, et pour intégrer dans le même temps les 100 000 formations supplémentaires proposées dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », et qui doivent permettre de former les jeunes aux métiers d'avenir.
Les régions restent également des partenaires importants pour ce qui est de l'apprentissage. Vous le savez, elles continuent à bénéficier de deux enveloppes financières : l'une, de 180 millions d'euros, consacrée à certains investissements des CFA, ceux qui ne sont pas pris en compte dans les coûts contrats, soit les projets d'investissement plus lourds ; l'autre, de 135 millions d'euros, pour le fonctionnement des CFA, vise à soutenir, le cas échéant, ceux qui connaîtraient des difficultés – des CFA d'aménagement du territoire, pour ainsi dire. Les régions ont pu constater que les CFA ne rencontraient pas de difficultés ; elles ont donc souhaité qu'une certaine fongibilité soit possible entre ces enveloppes – et nous l'avons permis –, afin de pouvoir consacrer plus d'argent au développement et aux investissements des CFA.
Ensuite, comme j'ai eu l'occasion de le dire, le développement de l'apprentissage, entre 2020 et 2021, ne se fait pas au détriment des contrats de professionnalisation qui augmentent de 20 % ; c'est une nouvelle tendance dont je me réjouis. Vous avez l'air d'en douter, monsieur le député,…