Dès octobre 2016, lors d'un meeting faisant suite à sa démission du Gouvernement, l'ex-ministre de l'économie Emmanuel Macron présentait la réforme de notre mode de scrutin comme une « nécessité ». Puis, en 2017, fraîchement élu Président de la République, il avançait qu'une réforme des institutions serait menée « d'ici un an », pour que « toutes les sensibilités soient justement représentées ». Cette réforme a été maintes fois repoussée, le dernier reniement remontant à l'été 2019, lorsqu'un texte portant la dose de proportionnelle à 20 % des députés a été présenté en Conseil des ministres, mais sans jamais être inscrit à l'ordre du jour de notre assemblée pour y être débattu.
À La France insoumise, nous sommes toujours restés cohérents.