On a écouté beaucoup de monde ; il aurait suffi d'identifier vingt ou trente propositions qui seraient remontées pour être travaillées, puis redescendues et de nouveau soumises à discussion. Nos concitoyens n'en demandaient pas davantage pour avoir le sentiment qu'ils avaient été compris, que les choses avançaient. Or, je le répète, il n'a été tenu aucun compte de cette crise.
Au dernier moment, on a inventé des dispositifs comme la Convention citoyenne pour le climat. L'idée ne manquait pas d'intérêt ; reste que les citoyens responsables impliqués se sont dits frustrés, le Président de la République n'ayant pas tenu sa promesse de soumettre « sans filtre » leur texte au Parlement.