Il ne s'agit pas que de spécificités : ce sont bien des problèmes éminemment politiques qui sont posés. Les questions posées par la Corse ne sont pas uniquement liées à sa position géographique d'île de la Méditerranée. Sont également en jeu des questions historiques et politiques, ainsi que la prise en compte, comme je l'ai dit tout à l'heure, de la souveraineté populaire qui s'est exprimée à travers plusieurs scrutins.
Je ne sais pas ce qu'il va advenir de la loi que nous allons sans doute voter à l'unanimité aujourd'hui, puisque nous arrivons en fin de quinquennat et qu'il reste trop peu de temps pour mener à bien la navette parlementaire. J'observe tout de même que depuis cinq ans, il y avait largement matière à faire évoluer la question de l'autonomie de la Corse.