C'est une nécessité évidente, absolue, car ceux qui ne se parlent pas ne peuvent pas se comprendre. Or c'est sur cette entente entre les personnes que le travail politique commun se construit, et ce n'est que par cette coopération que l'amitié franco-allemande vit dans la société.
Les parlements, traits d'union entre la société et le Gouvernement, ont une mission particulière. C'est pourquoi nous voulons intensifier la concertation entre nos deux parlements, à travers un accord parlementaire spécifique. Cet accord s'appliquera à tous les niveaux, dans toutes les instances déterminantes : les deux bureaux, les commissions spécialisées, et les deux groupes d'amitié parlementaires.
Chers collègues, nous voyons le nouvel élan que connaît la politique européenne, les attentes que l'on place dans nos deux pays. Nos parlements prennent aujourd'hui cet élan, ils en impriment le rythme. Avec la proposition de résolution présentée aujourd'hui, nous faisons un grand pas en avant. Nous voulons insuffler une dynamique qui aboutira à de nouvelles avancées. Nous sommes libres d'agir. Souvenons-nous des obstacles qui existaient encore il y a plus d'un demi-siècle. Souvenons-nous qu'ils ont pu être surmontés. Utilisons aujourd'hui notre liberté. Prenons nos responsabilités avec autant de courage que les signataires d'alors. Faisons-le ensemble !