Nous vivons également un moment européen parce que les perspectives économiques redonnent espoir.
Le chômage, toujours bien trop élevé, représente un échec inacceptable pour nos démocraties, les inégalités peinent à se résorber, entre les États européens et en leur sein même, et nous devons encore concrétiser, dans nombre de pays, un renouveau démocratique.
Il n'en reste pas moins que les indicateurs économiques s'améliorent, la croissance se réinstalle et le retour vers l'emploi se profile. Ce moment européen doit être saisi et amplifié par la France et par l'Allemagne. Renforcer notre coopération est donc un devoir, et nous l'encourageons de toutes nos forces par les dispositions de cette proposition de résolution, jalons d'un nouveau traité : le renforcement d'un espace économique franco-allemand, celui de notre coopération transfrontalière, l'investissement pour notre jeunesse et sa formation avec la création d'un statut du stagiaire franco-allemand, le développement des classes bilingues et bilangues ou encore la création de centres culturels communs.