Il vise à répondre à une critique récurrente, exprimée notamment par l'ONG Zero Waste France : dans un courriel envoyé à l'ensemble des députés quarante-huit heures avant son audition, elle soulignait que la proposition de loi était un cheval de Troie visant à favoriser le plastique biosourcé et suscitait des peurs infondées. Après l'audition, les responsables se sont rendu compte que le texte correspondait bien à leur ambition. Ils le soutiennent donc, tout comme ils soutiennent avec force la création de l'Agence nationale du plastique. Cela prouve que, si le dialogue est nécessaire, il est parfois préférable d'écrire les choses. C'est ce que fait le présent amendement en permettant à l'exécutif de plafonner le volume de plastique biosourcé dans le volume total de plastique qui serait fabriqué en 2030. Le but, cher collègue Bolo, est d'éviter les risques de débord. La commission a émis un avis défavorable.