Ce traité, disais-je, fut signé il y a cinquante-cinq ans, le temps de deux générations qui ont oeuvré pour la réconciliation avec passion, avec conviction, avec pragmatisme aussi. Certains y voyaient une nécessité, d'autres des opportunités. Toutes et tous, à leur façon, ont participé à ce mouvement exceptionnel dans l'histoire, un mouvement de réconciliation dont la profondeur n'a aucun équivalent.
Vous avez été un de ceux-là, monsieur le président du Bundestag. Le président de Rugy l'a dit, ce n'est pas seulement un honneur mais aussi une fierté de vous accueillir ici, aujourd'hui, cinquante-cinq ans plus tard, pour marquer une nouvelle étape.