Il ne s'agit pas d'une étape de la réconciliation, puisque celle-ci est une évidence, mais de l'approfondissement d'une relation spéciale et unique, sans laquelle, demain, rien ne sera possible en Europe.
Le traité de l'Élysée, disais-je, est l'un des événements majeurs de la seconde moitié du XXe siècle, et il est inséparable de la grande aventure entamée dans les années cinquante, inséparable de la construction européenne. Vous êtes, monsieur le président du Bundestag, un Européen convaincu. Vous êtes même plus que cela : un Européen d'action. Au pire de la tempête financière, vous avez été, aux côtés de la Chancelière Merkel et du Président Sarkozy, l'un de ceux sur lesquels le poids des responsabilités aura été le plus fort.