Sans vous, la zone euro n'aurait vraisemblablement pas survécu. Et avec elle, c'est la construction européenne et peut-être même l'idée et l'idéal européens qui auraient vacillé.
Certains, d'ailleurs à l'origine des graves difficultés que nous avons connues, ont brocardé votre intransigeance en la confondant avec ce qui n'était, en vérité, que de la constance. Il en reste qui n'ont d'ailleurs toujours pas compris que la vertu budgétaire n'a jamais été un dogme, ni pour vous ni pour personne, mais tout simplement une pratique de bon sens pour préparer l'avenir et ne pas faire peser sur les générations futures nos propres turpitudes. La franchise m'impose de dire que nous avons encore, en France, du chemin à parcourir en la matière.
Nous n'avions, nous, aucun doute. Et notre groupe parlementaire, entre 2009 et 2012, soutenant l'action de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement, a toujours été au rendez-vous pour soutenir et voter les mécanismes puissants qui ont stabilisé la zone euro et sauvé notre monnaie. Merci, monsieur le président. L'histoire européenne vous en restera redevable.