Monsieur le président Schäuble, à la place qui est la vôtre, fort de votre autorité morale et politique dans un pays, l'Allemagne, qui est une grande démocratie parlementaire, vous serez, personne n'en doute, un acteur majeur d'une relation franco-allemande réinventée. Puisse notre Assemblée s'en inspirer, afin que le Parlement français joue un véritable rôle dans la redéfinition d'une relation franco-allemande renforcée.
C'est le moment pour peser dans un monde où la concurrence économique d'autres grandes puissances naissantes nous bouscule. C'est le moment pour affronter ensemble les grands défis sécuritaire, migratoire et climatique.
Les Français, comme les Allemands, ont peut-être moins conscience qu'en 1963 que leurs destins sont liés comme ils ne l'ont sans doute jamais été. Nos assemblées doivent être les aiguillons positifs pour éclairer les grands enjeux, pour éclairer nos gouvernements.
Le groupe Les Républicains, compte tenu de sa filiation gaulliste, de la participation de présidents et de gouvernements issus de ses rangs à la construction européenne, et de sa proximité politique avec la CDU et la CSU, sera au rendez-vous.
Notre groupe parlementaire aurait préféré, vous vous en doutez, monsieur le président, vous accueillir en étant majoritaire dans cet hémicycle – bien que, aujourd'hui, cela se mesure.