Sur tous ces sujets, le rôle de nos parlements est d'être forces de propositions. Il est donc nécessaire de créer des groupes de travail conjoints, comme le prévoit d'ailleurs l'accord qui va être adopté par nos deux assemblées. Je souhaite également que nos commissions des affaires européennes prennent l'initiative d'encadrer ces travaux et se réunissent le plus souvent possible.
Messieurs les présidents, chers collègues, le couple franco-allemand n'a pas vocation à être exclusif. Sa force, comme cela a également été souligné aujourd'hui, c'est d'être ouvert à tous ceux qui souhaitent s'engager pour bâtir une Europe plus souveraine, unie et démocratique. Cela nécessite de rapprocher nos conceptions et de développer une position commune claire. Quelle Europe voulons-nous ? Contre quels dangers voulons-nous la défendre ?
Cela nécessite aussi de trancher clairement la question de savoir si nous sommes une communauté de destin ou des concurrents. Il nous faut donc définir ensemble les notions de souveraineté et de rôle de l'État.
Comme l'a dit mon collègue Christophe Arend tout à l'heure, wo ein Wille ist, ist auch ein Weg. Cette résolution est une invitation à se mettre au travail : j'ai hâte que nous commencions !