Je salue d'abord, au nom du groupe UDI, Agir et Indépendants, le travail réalisé par notre rapporteur.
Je me concentrerai sur le sujet des armes. Nous avions voté et conçu de manière transpartisane ce qui est devenu la loi du 6 mars 2012. Il est toujours difficile de légiférer sur les armes. L'idée était d'être le plus sévère possible vis-à-vis de la délinquance, et le plus souple possible vis-à-vis de nos concitoyens honnêtes, chasseurs, tireurs sportifs et collectionneurs.
Or, on sent chez eux une inquiétude. Vous avez commencé à la lever, mais nous devons être très pédagogues vis-à-vis des collectionneurs. Nous sommes harcelés de sollicitations par des associations visiblement de bonne foi. L'avis du Conseil d'État apporte déjà une première réponse. Mais pouvez-vous être plus précis sur l'acquisition et la détention, et surtout sur le transport ? J'ai dans mon département une association, Ardennes 44, qui regroupe des collectionneurs d'armes américaines de la Libération ; elle se rend très régulièrement dans des manifestations pour participer à des reconstitutions, mais sans que celles-ci en soient forcément l'objet principal. Ces personnes-là sont inquiètes. Vous avez certainement matière à les rassurer, mais nous devons être très clairs sur le sujet. Nous aurions mal travaillé si, à l'issue de nos débats, l'inquiétude subsistait à propos de ce type d'activités.