lorsqu'on est accompagnée et soutenue. Tous les dispositifs existant, qui sont importants, doivent être portés à la connaissance de ces femmes. Il s'agit notamment de la prise en charge des dépenses et des soins médicaux, ainsi que des soutiens financiers possibles pour les futures mères en difficulté, qui vont du RSA femme enceinte, que peu de femmes connaissent, à l'aide d'urgence de la caisse d'allocations familiales (CAF), en passant par l'aide du centre communal d'action sociale (CCAS). Il existe également d'autres mesures pour préparer l'arrivée de l'enfant.
Lorsque le projet d'avorter n'est pas lié à un problème physique, d'ordre sentimental ou relevant de la vie privée, ou encore à des circonstances financières ou économiques, une information sur toutes ces aides, souvent méconnues, pourrait permettre à la femme de prendre sa décision en totale liberté. Je le rappelle : il ne s'agit pas de l'orienter vers un choix mais de l'éclairer pleinement.
Vous ne cessez de dire que vous défendez la liberté de la femme et le droit de la femme à disposer de son corps comme elle l'entend. Dès lors, il faut lui donner toutes les informations, que ce soit dans un sens ou dans un autre ; il n'existe pas une seule voie possible.