Cet amendement concerne les chasseurs et les chasseuses de failles qui contribuent quotidiennement à renforcer la cybersécurité, à la différence des sociétés en conseil informatique, celles-ci intervenant de manière conjoncturelle quand un risque est pressenti. On ira dans le sens d'une meilleure sécurité en offrant une prime, une sorte de bug bounty, à celles et ceux qui détectent des dysfonctionnements dans les systèmes informatiques, au-delà même de certains opérateurs qui relèvent du code de la défense et sont dans l'immédiat visés par l'amendement.
C'est une façon innovante d'encourager et de mettre à contribution les nombreux et nombreuses bénévoles qui pourraient contribuer, chaque jour, à rendre notre système plus fort. Ces acteurs ont des formations différentes et connaissent d'autres techniques, parfois moins académiques et plus créatives – je sais à quel point la majorité adore libérer les énergies et la créativité. (Sourires.) Nous serons ainsi plus réactifs et réactives sur le terrain.
Avec cet amendement, les chasseurs et les chasseuses de failles pourront bénéficier d'un statut juridique qui les protégera et les encouragera à participer à la construction de dispositifs informatiques plus robustes, alors qu'ils et elles naviguent pour l'instant entre la légalité et l'illégalité. Leurs compétences seront utilisées non pour déconstruire, mais pour consolider les dispositifs actuels.