Intervention de Danièle Obono

Réunion du mercredi 17 janvier 2018 à 9h40
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Nous allons peut-être en rajouter une petite couche : nous allons clairement dans le sens du texte – il n'est pas question ici, pour le coup, d'opposition idéologique à ce que vous proposez au prétexte qu'il s'agirait d'une régression, d'une atteinte à l'intérêt général, etc. Il s'agit vraiment d'essayer d'avancer ensemble dans un domaine que la majorité elle-même, elle l'a assez dit sur tous les tons et sur tous les plateaux de télévision, considère comme important. Nous pourrions nous montrer inventifs et faire ce que font d'autres États. On sait qu'en matière de cybersécurité, ce sont souvent les initiatives individuelles qui permettent d'avancer et qui sont ensuite utilisées pour servir le bien commun.

L'amendement CL10, dans la suite logique du précédent qui visait à définir un statut et à faire en sorte que les chasseurs et les chasseuses de failles participent à la cybersécurité collective, pose le problème des primes de dysfonctionnement, appelées bug bounty, et de la prise au sérieux du travail réalisé. Nous insistons donc sur la nécessité de prendre en compte ce débat qui est complètement dans le sujet – et je dirai même : qu'est-ce qui pourrait être plus dans le sujet ?

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