Sur le fondement du même article du règlement, je souhaite à mon tour dire quelques mots.
En premier lieu, je tiens, monsieur le premier président, à saluer la qualité de votre rapport.
Cela étant, je rappelle, comme vient de le faire Mme Rabault, que le débat relatif à ce rapport, tel qu'il est organisé dans notre assemblée depuis quinze ans, ne fait l'objet que de deux interventions après l'exposé du premier président de la Cour : celle du rapporteur général du budget et celle du président de la commission des finances.
Ainsi, depuis 2007 et la réforme constitutionnelle voulue par Nicolas Sarkozy, deux analyses de ce rapport se succèdent, lesquelles sont toujours de haute tenue, argumentées, mais différentes. Lorsque, en tant que président de la commission, j'ai pratiqué cet exercice au cours de la précédente législature, Mme Rabault était alors justement rapporteure générale du budget, et j'exprimais une vision différente de la sienne. Il y avait un vrai débat.