Autant que les mesures de soutien, qui expliqueraient à hauteur de 2 points de PIB la hausse des dépenses publiques entre 2019 et 2022, c'est bel et bien la mise en place de nouvelles dépenses pérennes qui vient dégrader le solde structurel.
S'agissant des recettes, nous soulignons dans le rapport public annuel que leur hausse, portée par le rebond de l'activité en 2021, a été freinée par d'importantes baisses d'impôts. En 2021 et 2022, les prélèvements obligatoires augmenteraient respectivement de 5,1 % et de 4,6 %, soit moins que l'activité économique. Le taux de prélèvements obligatoires baisserait donc d'un peu plus de 1 point ces deux années, passant de 44,5 % en 2020 à 43,8 % en 2021 et à 43,4 % du PIB en 2022.